ROCHER DE MON REFUGE
Une certaine année, durant mes vacances, je me suis promenée à pied le long de la berge d’un grand lac. En approchant d’un tas de pierres de rivière, j’ai remarqué une petite alcôve entre les pierres et qu’une plante minuscule y avait poussé. Elle semblait avoir absorbé la bonne quantité de lumière et d’eau, sans mentionner la protection. Aucune intempérie ne risquait de froisser ses tendres feuilles.
JOUER MALGRÉ LA DOULEUR
Le lanceur Gary Carter, intronisé au Panthéon du baseball, était disciple de Jésus. Au cours de sa carrière de dix-neuf ans, il a puisé force et endurance dans sa foi en Dieu afin de donner sa pleine mesure jour après jour. Dans un article du Wall Street Journal paru peu après que Carter est mort d’un cancer du cerveau à l’âge de 57 ans, l’auteur Andrew Klavan a raconté comment Carter avait influencé sa vie.
CHAQUE MOT COMPTE
Kim Peek était un savant (quelqu’un doté d’une mémoire phénoménale) qui a mémorisé toutes les pièces de Shakespeare. Lors d’une présentation de La Nuit des Rois , Peek a remarqué que l’acteur avait manqué un mot dans l’une de ses répliques. Peek s’est alors levé et s’est écrié : « Arrêtez ! » Le comédien s’en est excusé et a déclaré qu’il croyait que personne ne s’en préoccuperait, mais Peek lui a rétorqué : « Shakespeare, lui, oui. »
AUCUN RISQUE
Dernièrement, un de mes collègues m’a raconté une expérience qu’il a faite et que je n’ai aucunement l’intention de tenter : le saut à l’élastique. J’ai trouvé sa description de l’événement à la fois fascinante et terrifiante. L’idée de sauter tête première d’un pont à une centaine de mètres d’altitude, en n’y étant retenu que par un énorme élastique, ce n’est pas du tout ce que je qualifierais d’amusant. Par contre, son saut n’était pas dénué de tout soutien. Il a décrit non pas un, mais deux, harnais robustes lui assurant d’être bien attaché à son cordage de sécurité et donc de n’avoir rien à craindre. La conception et la mise à l’épreuve soignées de ces harnais lui procuraient toute l’assurance dont il avait besoin pour se jeter dans le vide.
LA FORCE D’UN HOMME
Il y a quelques années, je me suis trouvé dans un ascenseur avec quelques autres hommes. Il était tard, et nous avions tous l’air épuisé. L’ascenseur s’est immobilisé et un cowboy plus grand que nature y est entré, portant un chapeau cabossé, un vieux manteau de mouton taché et des bottes de bucheron usées. Nous ayant regardés des pieds à la tête, puis droit dans les yeux, il a grogné : « Bonne soirée, les hommes . » Du coup, nous nous sommes tous redressés, comme pour faire honneur au nom.
À DIEU SOIT LA GLOIRE
Lorsque l’on a demandé à Jason de chanter dans une église où il était de passage, il s’est réjoui de participer même s’il n’avait reçu cette demande que quelques minutes avant le début du service. Il a choisi un cantique bien connu : « À Dieu soit la gloire », car celui-ci était chargé de sens pour lui. Il s’est exercé à le chanter quelques fois dans le sous-sol de l’église et l’a ensuite chanté sans accompagnement durant le service religieux.
UN AMI IMAGINAIRE ?
Il n’y a pas longtemps, j’ai entendu parler d’un panneau publicitaire le long de l’autoroute sur lequel on pouvait lire : « Dieu est un ami imaginaire – choisissez la réalité. Ça vaudra mieux pour nous tous. »
RESTEZ BRANCHÉ
J’ai découvert en me levant un matin que ma connexion à l’Internet ne fonctionnait pas. Après avoir effectué quelques tests, mon serveur en est venu à la conclusion que je devais remplacer mon modem, mais pas avant le lendemain. J’ai paniqué légèrement en considérant la possibilité de me priver de l’Internet pendant 24 heures ! Je me suis dit : Comment vais-je bien pouvoir survivre sans lui ?
UNE AFFAIRE À RÉGLER
À 99 ans, Leo Plass a reçu son diplôme de l’Eastern Oregon University. Il avait interrompu ses études en pédagogie dans les années 1930, lorsqu’il avait dû quitter l’université pour gagner sa vie dans l’industrie forestière. Soixante-dix-neuf ans plus tard, il a fini par obtenir les trois unités de valeur nécessaires à l’obtention de son diplôme et a résolu cette importante affaire de sa vie laissée en suspens.
SAVOUREZ CHAQUE BOUCHÉE
Martie, ma femme, me dit souvent : « Joe, tu manges trop vite ! Ralentis un peu, et savoure ton repas. » Je finis de manger généralement bien avant elle, parce qu’elle prend le temps de savourer chaque bouchée.